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Full text of "Différences Fondamentales Entre Djihad Offensif Et Défensif"

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DÉFINITION 


RÈGLES LE CONCERNANT 


Son moment 


RÈGLES POUR CELUI QUI 
L'ENTREPREND 


RÈGLES SUR CELUI QUI LE DÉLAISSE 


La règle pour celui qui est 
loin des champs de bataille (à 

une distance justifiant le 
raccourcicement de la prière) 


L'invitation À l'Islam 


L'ÉQUIVALENCE DES CAPACITÉS 

MATÉRIELLES DES FORCES EN 

OPPOSITION EST-ELLE CONSIDÉRÉE ? 


L'ABANDON COLLECTIF EST-IL 
PERMIS ? 


La retraite est-elle permise 


Ses conditions 


Le combat des femmes 


La permission des parents 


La permission du dirigeant 


La permission ou créancier 


La permission d'un Savant 


LA PERMISSION DU MARI 


La permission de l'épouse 


JlHÂD OFFENSIF (AT TALAB) 


Faire la guerre contre les mécréants -qui ne jouissent 
d'aucune convention de protection- sur leurs terres, afin qu'ils 
soient sous la législation de l'Islam. Ou pour qu'ils embrassent 
l'Islam ou versent de leurs mains l'impôt de capitation (la 
djizya) en toute humiliation. 


Fard Kifâyah- Basé sur l'opinion majoritaire des Savants. 
Quand une partie des musulmans remplit cette obligation, le 
reste du groupe en est déchargé. Certains ont dit que c'était 
une obligation individuelle. 


Il est apprécié (moustahabb) qu'il soit accomplis une fois 
par an voire plus. 


Il sera récompensé pour cela d'une énorme récompense, 
tant qu'il purifie son intention et qu'il se conforme à la guidée 
du Messager du Seigneur de la création. Paix et bénédictions 
sur lui. 


Il ne sera pas puni pour l'avoir délaissé, s'il y a assez de 
gens pour en accomplir l'obligation sans lui, seulement celui 
qui alors ne combat pas ou n'entretient pas la volonté de 
combattre, celui-ci s'il meurt, meurt sur une branche de 
l'hypocrisie (appuyé par le hadith rapporté par Mouslim), et 
toute personne qui rejoint les rangs de ce djihad, il ne lui est 
pas permis de tourner ensuite le dos, hormis par stratégie 
guerrière ou en vue de rejoindre un autre groupe (de sa 
propre armée). 


Le djihâd (pour une telle personne) est fard kifâyah, il est 
récompensé pour cela, ou il est apprécié (moustahabb) pour 
lui de le rejoindre. Et si les musulmans ont besoin de lui et 
qu'il est capable de les rejoindre, alors cela devient une 
obligation individuelle pour lui. 


Les ennemis sont invités à l'Islam s'il ne leur a jamais été 
présenté auparavant. Et même si ce devait être le cas, il 
demeurre recommandé (sans caractère obligatoire) de les 
inviter. Et le choix leur est donné de choisir entre l'Islam ou le 
paiement de la Jiziyah ou d'être combattu, et trois jours leur 
sont donnés pour prendre leur décision. 


Oui, elle est considérée. Si les ennemis sont plus du double 
(du nombre des musulmans), et dans ce cas la retraite est 
permise. 


Il est autorisé de se retirer d'un groupe (de sa propre 
troupe), ou en respect d'un plan établi, en fonction des 
bénéfices à en tirer. 


C'est permis si les ennemis sont plus du double (du nombre 
des musulmans). Mais non autorisé sans une excuse Shar'î. Et 
la fuite devient dans ce cas l'un des sept péchés les plus 
dévastateur. 


L'Islam (ndt: être musulman), la maturité, la bonne santé 
mentale, être libre, de sexe masculin, ne pas avoir 
d'handicapé, et la possesion du nécessaire pour faire dépense 
dans cela. 


Il est dit que c'est interdit. Puis il est dit que cela est 
autorisé sous certaines conditions: que la femme ne soit pas 
jeune, que sa capture ne soit pas à craindre et d'autres 
conditions. Et il n'y a aucun doute quant au fait de dire que ce 
n'est pas obligatoire. 


Obligatoire à moins que ces parents ne soient pas 
musulmans. Des détails sont exposés plus loin à ce sujet. 


Appréciée (mustahabb), et il est détestable de combattre 
sans sa permission, mais cela n'est toute fois pas interdit. 


Obligatoire, avec une divergeance d'opinion. Des détails 
sont exposés plus loin à ce sujet. 

Pas prise en considération. 


Conditionnée. 


Non considérée. 


JlHÂD DÉFENSIF (AD DAF') 


Combattre l'ennemi et le bloquer depuis les terres de 
l'Islam, s'il y entre ou projette d'y entrer, (ndt: sont ici compris 
et prioritaires les mécréants d'entre les apostats, et ceci à 
l'unanimité des Salafs). 


Fard 'Ayan, Selon le consensus des Savants, jusqu'à ce que 
l'ennemi sorte des terres musulmanes et tant qu'ils 
représentent une entrave pour eux. 


Quand l'ennemi entre dans les terres de l'Islam ou souhaite 
y pénétrer. 


Il sera récompensé pour cela d'une énorme récompense, 
tant qu'il purifie son intention et qu'il se conforme à la guidée 
du Messager du Seigneur de la création. Paix et bénédictions 
sur lui. 


Il sera considéré des plus pécheur, en raison de son abandon 
des terres musulmanes, des femmes et des enfants des 
musulmans en butin pour les kouffars. 


Si le nombre des présents est insuffisant, l'obligation 
individuelle s'étend à celui qui est loin, prioritairement plus 
proche de la zone concernée et si là encore le nombre est 
insuffisant, l'obligation continue de s'étendre jusqu'à finir par 
s'appliquer à toute la surface de la terre (Pour tous les 
musulmans du monde), jusqu'à ce que les mécréants quittent 
les terres d'Islam ou qu'ils ne représentent plus d'entraves pour 
eux. 


Les ennemis ne sont pas invités à l'Islam, plutôt ils sont 
combattus sans aucune invitation, pour la raison qu'ils sont 
transgresseurs. 


Elle n'est pas considérée, parceque si les hommes fuient, les 
ennemis se rueront alors sur les femmes et les enfants des 
musulmans. Donc il devient obligatoire de les combattre, 
quelle que soit la situation. 


Permis de façon très restreinte. Et non autorisé, lorsque les 
ennemis atteignent par cela les femmes et les enfants des 
musulmans. 


N'est pas permis. Plutôt le combat devient obligatoire 
jusqu'à ce que la terre de l'Islam soit en sécurité, et que 
l'ennemi soit écarté des femmes et des enfants des 
musulmans. 


Ibn Taymiyyah RahîmahouLLah a dit "L'ennemi en état 
offensif qui corrompt la religion et la duniya. Rien n'est plus 
impératif après la foi, que de le repousser, et sans condition 
aucune , plutôt il est repoussé par toutes les résultantes de la 
capacité. 


Cela est autorisé en présence d'un mahrâm, où la distance 
(du champ de bataille) excède celle à partir de laquelle la prière 
peut être raccourcie. Parfois cela peut devenir obligatoire, 
quand l'effectif en hommes est insuffisant. Elle n'a alors pas 
besoin d'obtenir la permission de son mari, si l'obligation est 
bien avérée à son sujet (si le combat) se déroule à une distance 
inférieure à celle justifiant le raccourcicement de la prière, et 
qu'elle soit capable aussi de combattre. 


N'est pas prise en considération. Sauf si l'un des parents 
voire les deux risquent de mourir (du fait de son départ). (NDT: 
par exemple s'ils sont malades, n'ont pas de nourriture etc..) 


N'est pas requise et peut être parfois considérée comme de 
l'hypocrisie. Voire à ce sujet les versets 44 et 45 de la Sourate 
At Tawbah. * 


Pas prise en considération. 


Pas prise en considération. 


N'est pas conditionnée, si le terrain de bataille se trouve à 
une distance inférieure à celle justifiant le raccourcicement de 
la prière. 


Non considérée.